L’initiative Weber, il y a dix ans

2 mars 2022
L’initiative Weber, il y a dix ans>

Le 11 mars 2012, les Suisses disaient oui à 50,6% à cette initiative qui vise à limiter les résidences secondaires. A Berne, certains élus s’activent pour des assouplissements. L’économie a dû s’adapter. Mais qu’en est-il aujourd’hui sur le terrain? Le magazine 15 Minutes s’est rendu en Valais, dans la région qui a le plus massivement refusé ce texte.

Craintes pour l’emploi, pour le tourisme et pour l’avenir des régions de montagne: au soir de ce 11 mars 2012, les mines étaient défaites en Valais. Le canton est celui qui a le plus fortement rejeté l’initiative Weber. C’est dans le district d’Entremont que le non a été le plus marqué: près de 85% .

Les résidences secondaires ne doivent désormais plus dépasser 20% des logements d’une commune. Dans cette région, où se trouvent notamment les stations de Verbier ou de Champex, la grande majorité des communes dépasse ce seuil. Lorsque le résultat est tombé, « j’étais dans les cordes, vraiment KO », se souvient Michel Cretton, patron d’une menuiserie d’une vingtaine d’employés à Orsières.

Il y a quelques mois, le Conseil fédéral tirait un premier bilan positif de la Lex Weber. Une vision contestée par certains acteurs. Aujourd’hui, le sujet continue de faire parler dans la Berne fédérale. Certains élus souhaitent assouplir les critères en matière de démolition et reconstruction ou encore restreindre les possibilités de recours des organisations environnementales.

Source: RTS

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